L'homme, peut-être

L'homme, peut-être et autres illusions


L'homme, peut-être

*L'homme, peut-être et autres illusions

Nouvelles

 

Editions Zellige, février 2014


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Présentation de l'éditeur


La musique est le fil qui relie entre elles ces trente variations sur le thème de l’illusion et de l’absence. Trente variations parce que L’homme peut-être et autres illusions, quoique rédigé sous la forme de textes courts et apparemment indépendants, est bâti comme un tout. L’auteur, peintre et musicien de formation, s’est inspiré délibérément de l’organisation des Variations Goldberg de Bach, subdivisions, jeux de miroirs, etc. Mais là s’arrête l’analogie car le thème, ici, plutôt que de s’exposer d’entrée de jeu, se distille et s’affirme au fil des pages. La diversité des sujets est alors une façon de mieux varier les nuances et les éclairages d’un propos qui se dérobe à un dire univoque.

Avec ironie, anxiété ou compassion, chaque nouvelle interroge notre éternel besoin d’évidence et les facettes miroitantes de ce que nous appelons la réalité. Usant d’un style volontiers elliptique, poétique, l’auteur construit un contrepoint qui mêle la fragilité de l’instant à celle de gens et de lieux d’autant plus incertains qu’ils sont plus familiers.

Apparaît en sourdine une sorte de philosophie de l’inadvertance, de l’inattention quotidienne, et, plus le trait qui nous y confronte est précis, plus il nous enfonce dans l’incertitude.


Ce qui frappe, dans cette trentaine de nouvelles courtes en demi-teinte, mais dont la demi-teinte est un piège, c’est la surprise qui nous attend à tout moment. L’auteur nous plonge dans un univers visuel et sonore qui est un mélange de rigueur et de fantaisie. Il situe certes ses récits dans une Belgique familière, mais dont il montre bien le côté insolite  par un art de la variation très bien manié. Dans ce grand jeu sur la réalité et la représentation, il nous laisse sur plus d’interrogations que de réponses .

Pierre Mertens